Ste Thérèse au Festival de Cannes

Publié le par saintethereselatournee

Jouer la pièce sur Thérèse au festival de Cannes, c'est un peu comme dit l'apôtre Jean "être dans ce monde, mais pas de ce monde". Nous partons en ce samedi 14 mai pour Cannes...gravir les marches...de l'abbatiale cistercienne de St Honorat, où Thérèse offrira une heure de paix intérieure, dimanche à 11h30. Une fois de plus, nous mesurons l'universalité de Thérèse par sa petitesse. Des hôpitaux aux prisons, des églises aux théâtres, festivals...il est magnifique de voir à quel point par sa petite voie touche l'âme, la fine pointe de l'âme, un espace en nous, au-delà de nos préjugés, nos concepts, nos croyances. Cette âme est toujours libre. C'est un espace. Notre espace de Liberté la plus profonde, là où LA vie nous parle dans notre intimité sacrée. Peu importe que nous soyons à Cannes ou ailleurs, l'âme, notre dimension spirituelle est toujours vivante, présente. Tout le problème est d'entendre cette petite voie, de découvrir cette vie intérieure à fortiori dans la vie extérieure, si extérieure, comme au festival de Cannes. Cette existence où nous prenons le paraître pour de l'être. Thérèse nous démontre que rien n'est opposé, tout est relié, tout est grâce. Il n'y a rien à opposer (Cannes et Eglise) mais à transcender, à voir au-delà des apparences, au-delà de l'apparat cannois. Voir sans juger. En plein festival de Cannes, à la prison de la santé, en l'église St Sulpice...peu importe les circonstances extérieures de l'existence, la vie intérieure, belle, fraîche, pure, est toujours là, bien là, en chacun de nous. En réalité, nous sommes libres d'y goûter en toutes circonstances. Thérèse nous invite à retrouver, découvrir cette liberté, non pas extérieure mais intérieure. En faisant quoi ? En s'asseyant, en retrouvant notre assise, notre assiette, dans le silence même au coeur du bruit. En buvant l'eau de notre soif d'essentielle. Alors, il fait Dieu. 

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